Et l'eau, ce don du ciel,


Et l'eau, ce don du ciel,
L'eau qui, couvrant la plaine ou suintant d'une voûte,
S'épand tantôt par flots et tantôt goutte à goutte,
L'eau qui baigne la fleur,
L'eau qui de ses baisers presse la terre avide,
Seule chose ici-bas qui sans vieillir se ride
Et pleure sans douleur !